
Un mot pourra probablement suffire à définir notre maison d’édition, l’esprit qui en dicte la ligne éditoriale. C’est le mot qu’elle arbore au commencement de son nom : Sérendip’, le diminutif de sérendipité. Malgré le succès plus ou moins ancien que cette notion a rencontré selon les pays, il convient de préciser ce qu’il faut entendre par là, à tout le moins la façon dont nous l’entendons. À savoir : « l’art de prêter attention à ce qui surprend et d’en imaginer une interprétation pertinente » (d’après Sylvie Catellin, auteur de Sérendipité. Du conte au concept, Le Seuil, 2014). C’est ainsi que l’on peut expliquer maintes découvertes ou inventions, dans le domaine des sciences (la pénicilline) et des techniques (la radioactivité, la dynamite…) aussi bien que dans celui des arts, tous les arts – la littérature, la peinture… Sans exclure une part de hasard, la sérendipité suppose d’abord et surtout de l’attention, un sens de l’observation et de l’écoute. À défaut de découvertes et d’inventions fantastiques ou extraordinaires, ces facultés nous aurons permis des rencontres fortuites au travers du site web Paris-Saclay Le Média… Fortuites ? Elles ne le furent finalement pas autant que cela, quand bien même fût-ce avec des hommes et des femmes d’univers (disciplinaires, professionnels, artistiques…) apparemment très éloignés du nôtre : des chercheurs, des entrepreneurs, des artistes quand ce ne sont pas des moutons à cinq pattes. Toujours est-il que le mot même de sérendipité se sera souvent révélé le déclencheur de nos échanges ou imposé au cours de ceux-ci. Ce sont ces femmes et ces hommes que Sérendip’éditions se propose de faire découvrir : eux et leur univers, à travers des entretiens réalisés en diverses circonstances, le tout augmenté de textes en forme de verbatim ou de contributions écrites directement de la main de ces personnes, sur des personnalités, connues ou méconnues, et des œuvres ayant marqué leur propre parcours.
